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Les terrasses des bars et restaurants de Paris plébiscitées par les Parisiens

→ Le GHR-Paris Ile-de-France a mené avec l’Ifop courant mars 2024, une étude sur la fréquentation et la considération des Parisiens pour les terrasses de la capitale.

→ Alors que le sujet reste parfois épineux dans les débats publics, entre nuisances et attractivité, le principal syndicat des professionnels de l’hôtellerie-restauration en Ile-de-France a présenté ce matin des chiffres témoignant d’un réel attachement des Parisiens pour ces lieux de socialisation.

→ 96% déclarent fréquenter les terrasses, 92% affirment qu’elles sont un atout important pour Paris.

→ Vous pouvez retrouver les chiffres clés et les principaux enseignements de cette étude ci-dessous.

C’est une ambivalence difficile à résoudre : Paris doit continuer à lutter contre son image de ville-musée en même temps qu’elle fait face à quelques associations de riverains vocales mais peu nombreuses, sur les nuisances nocturnes. Les débats sur le sujet sont donc vite polarisés, déraisonnables et c’est la raison pour laquelle le GHR Paris Île-de-France a souhaité travailler le sujet au fond, pour objectiver le rapport entre les Parisiens et les terrasses de la capitale, à travers un sondage mené conjointement avec l’Ifop. Alors que la mairie de Paris vient d’annoncer l’extension de l’ouverture des terrasses estivales jusqu’à minuit pendant les Jeux Olympiques, Pascal Mousset, président du GHR Paris/IDF, et Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’institut de sondage IFOP, ont donc présenté ce matin les résultats de cette enquête.

Une fréquentation massive des terrasses par les Parisiens

Les chiffres sont éloquents : 96% des habitants de Paris interrogés déclarent fréquenter les terrasses de la capitale, dont plus de la moitié au moins une fois par semaine, ce qui est deux fois plus que la moyenne nationale.

On observe une légère sensibilité à l’activité (en emploi VS sans emploi), mais pas de réelle différence selon les catégories socioprofessionnelles : les terrasses réunissent tous les Parisiens.
En revanche et sans surprise, les 25-34 ans déclarant des sorties plus régulières que leurs aînés ; et plus étonnant, les parents déclarent également davantage de fréquentation des terrasses que les personnes n’ayant pas d’enfants.

Enfin, fait intéressant : les Français fréquentent davantage les terrasses pour des moments de convivialité avec leurs proches (61% VS 54% des Parisiens), là où les Parisiens sont plus nombreux à en tirer profit pour des temps personnels (15% aujourd’hui VS 7% des Français), ou pour travailler (8% VS 3%) : les terrasses sont un ingrédient de la vie quotidienne des Parisiens, qui y trouvent une ressource, un lieu de respiration utile dans le tumulte de la Ville.

Un atout pour Paris

Au-delà de la fréquentation, il est intéressant de constater la relation presque émotionnelle des Parisiens avec les terrasses, puisque 86% s’y déclarent attachés, et 44% « très attachés ».

92% considèrent qu’elles constituent un atout important pour le rayonnement de Paris et 85% affirment même qu’elles sont sources de fierté du patrimoine parisien : des chiffres intéressants pour illustrer ce que l’on pouvait jusqu’à présent être tenté de voir comme une image d’Épinal, sans réalité concrète, de la contribution des terrasses parisiennes à la réputation de la première destination du tourisme international.

Cette étude montre l’importance de prendre le temps de rationaliser le sujet pour embrasser le sujet de la qualité de vie des Parisiens dans son ensemble : si la quiétude en est un élément clé, les espaces de respiration et de convivialité sont plébiscités par les riverains.

Éléments de méthodologie : Enquête menée auprès d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population habitant à Paris, âgée de 18 ans et plus, et réalisée du 7 au 13 mars 2024.

[1] Etude Ifop pour Heineken, menée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, par questionnaire auto-administré en ligne du 26 avril au 02 mai 2023, selon la méthode des quotas.

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