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Lettre Catherine Quérard : Mention "non fait maison" où en sommes-nous ?

Chers collègues, chers amis,

 

Je viens vous apporter quelques informations sur une proposition de loi qui risque de faire beaucoup de bruit dans la restauration et bien au-delà, la PPL « visant à instaurer la transparence sur la fabrication des plats servis en restauration ».

 

Cette proposition de loi prévoit en effet de rendre obligatoire l’affichage sur les cartes et menus des restaurants d’une mention «  non fait maison  » pour identifier les plats ne répondant pas au cahier des charges de la mention « fait maison ».

 

Dès qu’il a pris connaissance de cette proposition de loi, le GHR a exprimé la vive inquiétude des professionnels qu’il représente.

 

Et pour cause, l’affichage de cette mention « non fait maison » sans révision du décret qui fixe le cahier des charges du « fait maison » aurait des conséquences dévastatrices pour l’image de la restauration française. À titre d’exemples, un navarin d’agneau cuisiné avec des légumes blanchis, une mousse au chocolat réalisée avec des ovoproduits ou encore une pizza préparée et cuite sur place avec un coulis de tomates seraient inévitablement affichés « non fait maison « !

 

Aussi le GHR s’est-il fortement mobilisé ces deniers jours afin de proposer une solution alternative consistant à démocratiser, sans pour autant la dénaturer, la mention « fait maison » en procédant à une indispensable révision de son cahier des charges.

 

Il a insisté également pour que les restaurants ne soient pas les seules concernées par cette nouvelle obligation. Pour le GHR, tous les acteurs intervenant sur le marché de la restauration doivent être concernés, qu’il s’agisse des acteurs de la restauration traditionnelle, collective (restauration d’entreprise et cantines scolaires) et rapide ou encore des boulangers, des traiteurs, des vendeurs sur les marchés de plein air, dans les halles couvertes, sur un stand à l’occasion d’une foire, d’une fête, etc.

 

Avec Laurent Fréchet, Président des restaurateurs et Franck Trouet, délégué général du GHR, nous avons multiplié les rencontres.

 

Sylvain Maillard, le Président du groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale, Annaïg Le Meur, qui fait partie des trois premiers signataires officiels du texte ou encore Louis Marguerite, député de Saône-et-Loire et ancien directeur de cabinet d’Alain Griset à Bercy.

 

Le GHR a aussi été auditionné par le Rapporteur de la proposition de loi, le député Christopher Weissberg, également restaurateur aux États-Unis. Il a été conseiller en charge des relations avec le parlement du Ministre délégué Jean-Baptiste Lemoyne.

 

Enfin, le GHR a engagé des échanges réguliers avec la DGCCRF et le cabinet de la Ministre Olivia Grégoire.

 

A ce stade de son action, le GHR a obtenu l’assurance tant du cabinet de la Ministre que du Rapporteur que le cahier des charges du « fait maison » soit revu.

Il a également été informé que cette nouvelle mention s’imposerait à tous les acteurs du marché de la restauration.

 

Désormais il appartient au GHR de formaliser ses propositions notamment au titre du cahier des charges de la mention « fait maison »..

 

Un travail avec nos collègues des autres organisations est en cours. De prochaines réunions sont déjà programmées la semaine prochaine avec le cabinet de la Ministre, le Rapporteur de la Proposition de loi et la DGCCRF.

 

Vous pouvez compter sur moi et les représentants du GHR pour faire évoluer ce texte dans l’intérêt de la restauration française et de ses acteurs.

 

Le travail continue.

 

Bien à vous,

 

Catherine QUÉRARD

Présidente

 

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