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Le GHR apporte son entier au soutien aux 4 parlementaires demandant une plus grande régulation des meublés de tourisme

Le Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France vient d’apporter « son entier soutien » à 4 parlementaires, Julien Bayou, député de Paris, Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, Inaki Echaniz, député des Pyrénées-Atlantiques et Christophe Plassard, député de Charente-Maritime, à l’origine d’un appel à un encadrement et une régulation efficiente des activités des meublés de tourisme et de leurs plateformes touristiques de mise en relation.

Le GHR, par la voix de son Président, Didier Chenet, les « félicite de cette initiative ».

Le GHR, dans son courrier aux parlementaires, explique qu’au-delà « des problèmes de concurrence déloyale que pose l’activité de nombre de meublés de tourisme avec l’hôtellerie et les autres formes d’hébergements marchands, force est de constater (…) ses conséquences dramatiques en termes d’accessibilité au logement de nos concitoyens ».

Rappelons que le GHR formule diverses propositions qui peuvent se résumer en 4 points :

1. Un enregistrement obligatoire pour tous les meublés de tourisme
Afin de pouvoir identifier les meublés de tourisme sur le territoire et construire une politique touristique en connaissance de cause.

2. Une réforme de la fiscalité
Afin d’encourager les locations de longue durée plutôt que la location de meublés de tourisme de courte durée avec :

  • la suppression de la niche fiscale dont bénéficient les locations saisonnières de meublés touristiques de courte durée.
  • une réforme de la fiscalité portant sur les résidences secondaires afin de favoriser la mise de biens sur le marché de la location longue durée et de lutter contre la spéculation immobilière.
  • ou encore l’interdiction de la location de passoires thermiques via les plateformes touristiques.

3. Un encadrement de l’activité des meublés de tourisme
Afin d’éviter l’envol des prix de l’immobilier

  • en donnant aux collectivités territoriales les moyens d’encadrer et de contrôler l’activité des meublés de tourisme en réduisant par exemple à 90 le nombre de nuitées annuelles par meublé de tourisme. Et afin de garantir la santé et la sécurité des voyageurs
  • en exigeant un agrément délivré par un organisme extérieur permettant de certifier l’existence et la conformité du logement à un usage de location de courte durée notamment en matière d’hygiène et de sécurité des voyageurs.

4. Un renforcement de la lutte contre les pratiques frauduleuses
Afin de favoriser l’accès au logement et lutter contre l’augmentation des prix en zones tendues

  • en aggravant les sanctions à l’endroit des meublés de tourisme et des plateformes ne respectant les dispositions légales et règlementaires.

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