ePrivacy and GPDR Cookie Consent by Cookie Consent

Réforme de l’assurance chômage : le GNI dénonce une reprise du matraquage fiscal !

Après que le Premier Ministre a annoncé la mise en œuvre d’un système de bonus-malus sur les contrats courts à compter du 1er janvier 2020 dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, le GNI dénonce une nouvelle taxe insupportable sur l’emploi.

A cette taxe viendra s’ajouter une taxe de 10 euros par contrat d’extra !

La « taxe extra » longtemps crainte par le GNI, le Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie & de la Restauration, et tout particulièrement par les traiteurs organisateurs de réceptions sera finalement contenue. Il en coutera aux traiteurs (ainsi qu’à tous les patrons d’hôtel, de café et de restaurant) et donc à son client 10 euros par extra embauché.

Mais la raison de la colère des professionnels c’est qu’à cette « taxe extra » va venir s’ajouter un malus de l’ordre de 3 à 5% de la masse salariale des entreprises du secteur.

Pour Aziz Bentaleb, Président de la branche professionnelle des Traiteurs Organisateurs de Réceptions au GNI, « c’est un coup de massue pour nos entreprises à forte intensité de main d’œuvre. Le coût est exorbitant. Rendez-vous compte, un mariage de 100 convives à 100 euros va coûter plus de 650 euros de plus ! Je ne peux pas les prendre à ma charge et mes clients n’ont pas les moyens de payer un tel supplément. Je ne sais pas comment nous allons faire ! »

Pour Didier Chenet, Président du GNI, « le Gouvernement fait ce qu’il y a de pire en appliquant à l’aveugle son dogme. Recruter en CDI n’est pas possible quand on travaille à la commande.

D’ailleurs, le contrat d’extra que le Gouvernement veut taxer est prévu par le Code du travail et notre Convention Collective Nationale que les services du Ministère du Travail ont validé. Il a l’objectif précis de répondre aux impératifs de fonctionnement de notre secteur. Vouloir inciter à l’embauche sous CDI relève de l’hypocrisie. Nous n’avons pas de solution alternative. Manifestement le Gouvernement n’a pas compris le message des gilets jaunes et le ras le bol fiscal de nos concitoyens à qui l’on demande une nouvelle fois de payer. »

Chemin