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L’édito de Didier CHENET

Cher(e)s collègues, cher(e)s ami(e)s,

A 10 jours à peine de la mise en œuvre du pass sanitaire dans les cafés, les bars, les restaurants mais aussi dans les salles de restaurants, les salles de séminaires ou encore les piscines et les spas des hôtels, ainsi qu’à l’occasion des réceptions et mariages à venir, nous restons tous suspendus à la prochaine décision du Conseil Constitutionnel et à l’avenir.

Pour ma part, je garde l’espoir.

Je garde l’espoir que la raison l’emporte et que « les sages de la République » censurent la mesure afin d’exclure du pass sanitaire les terrasses de nos établissements.

Le pass sanitaire doit être en effet et assurément une mesure efficace et pour cela comprise, admise et acquise de tous. Exclure du pass sanitaire les terrasses, c’est marquer une différence forte entre l’intérieur et l’extérieur, une différence déjà pratiquée par tous, mais c’est aussi poser une règle qui ne prive pas du jour au lendemain la moitié de nos clients du plaisir de nos établissements. C’est être pragmatique. C’est refuser les conflits inutiles. Pour cela, l’espoir doit persister.

Dans la foulée de la décision du Conseil Constitutionnel, la loi sera publiée et, avec elle, son décret d’application. Là encore l’espoir doit demeurer. La loi prévoit en effet que « cette réglementation est rendue applicable au public et, à compter du 30 août 2021, aux personnes qui interviennent dans ces lieux, établissements, services ou événements lorsque la gravité des risques de contamination en lien avec l’exercice des activités qui y sont pratiquées le justifie, au regard notamment de la densité de population observée ou prévue ». La Loi laisse en cela la porte ouverte à des mesures proportionnelles et pourquoi pas à des exceptions pour des établissements de petites tailles recevant par exemple moins de 50 clients simultanément. Nous pensons tous à ces affaires tenues en couple avec l’aide parfois d’un salarié ou d’un apprenti.

Mais, quelle que soit la décision du Conseil Constitutionnel, quelles que soient les mesures prescrites par la loi et ses décrets d’application, j’appelle d’ores et déjà tous nos clients à comprendre la situation dans laquelle se trouvent nos professionnels. D’ici quelques jours nous aurons l’obligation de faire respecter la Loi même si telle n’est pas notre vocation. Alors de grâce, respectez la règle qui sera établie. Ne vous en prenez pas à nos professionnels, ils ne sont pas responsables de cette situation.

C’est ensemble, chefs d’entreprises, salariés et clients que nous devons plus que jamais lutter contre la pandémie.

Très cordialement.

Didier CHENET
Président

Chemin