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La fin de la parité tarifaire s’étend en Europe.

Le parlement fédéral belge a en effet adopté une loi interdisant les clauses de parité tarifaires dans les contrats entre plateformes de réservation en ligne et fournisseurs d’hébergements touristiques. En Suède c’est la Cour du Marché et des brevets qui a interdit à Booking.com de laisser une telle clause dans les contrats avec les hôteliers.

Cela fait porter à six le nombre de pays européens dans lesquels de telles pratiques sont interdites. Pour quatre pays européens (France, Autriche, Italie, Belgique) il s’agit même d’une loi. A ces Etats s’adjoint l’Allemagne qui bénéficie aussi de cette situation grâce à la jurisprudence de leur Cour de Justice fédérale. La Suisse va certainement s’ajouter prochainement, le parlement ayant voté une résolution obligeant le gouvernement à concevoir une loi avec une telle disposition.

En France la parité tarifaire est interdite depuis la publication de la loi Macron en août 2015 (Lire notre article suite à la promulgation de la Loi Macron). Depuis tous les hôteliers français peuvent décider de proposer des tarifs plus avantageux pour les réservations en directes. Les plateformes en ligne ne peuvent donc plus réclamer ni proclamer que les prix qu’elles affichent sont obligatoirement les plus bas.

Plus de 48% des nuitées dans les hôtels européens sont donc concernées par cette nouvelle liberté.

Les distributeurs en ligne notamment peuvent donc de moins en moins plaider la distorsion de concurrence entre Etats sur le marché unique européen. C’est une réelle victoire pour les hôteliers et cela doit les encourager à continuer à différencier leurs prix en fonction des charges associées aux réservations et ainsi offrir aux consommateurs le meilleur rapport qualité/prix.

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