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L’édito de Didier Chenet

Cher(e) amie(s), Cher(e) collègue,

A peine ouverts, les restaurants et les cafés sont déjà menacés d’une prochaine fermeture afin d’éviter une 4ème vague que le taux de vaccination de la population à ce jour ne saurait endiguer.

Face à cette menace, le pass sanitaire requis dans les discothèques, semble, aux yeux du gouvernement, s’imposer comme la solution afin d’éviter une nouvelle fermeture de nos établissements ou de nouvelles jauges restrictives.

Cette solution divise à la fois les professionnels et la population et c’est compréhensible.

Le pass sanitaire à l’entrée des cafés et des restaurants serait assurément une contrainte supplémentaire de taille tant :
- pour nos clients qui - sauf à être vaccinés ou porteurs d’une preuve de non-contamination de moins de 48h00 ou de guérison dans les 6 derniers mois - se verront refuser l’accès à nos établissements, à moins d’aller se faire dépister avant un repas au restaurant ou un verre entre amis dans un café, ce qui est peu vraisemblable s’agissant d’une consommation spontanée,
- que pour nos professionnels qui se trouveraient privés d’une part importante de leur chiffre d’affaires compte tenu du nombre de nos concitoyens vaccinés à ce jour.

Mais pour autant, si le pass sanitaire doit être l’alternative à une nouvelle jauge contraignante ou pire une nouvelle fermeture administrative de nos cafés, bars, brasseries et restaurants, alors en professionnels responsables nous devrons l’accepter. Oui, si le pass sanitaire permet d’éviter le pire, alors le GNI l’acceptera non sans au préalable en avoir discuté de ses modalités de mise en œuvre et de ses conséquences.

Tout comme les discothèques peuvent décider de ne pas rouvrir en raison des conséquences du pass sanitaire sur leur activité et continuer d’être indemnisés, le gouvernement devra organiser l’indemnisation de l’ensemble des professionnels dont l’activité se verrait ainsi impactée en raison du pass sanitaire.

Mais je veux encore croire que cette mesure ne sera pas prise dans l’immédiat. Pour cela nous pouvons tous agir.

D’abord, en se faisant vacciner et en prônant cet acte citoyen autour de nous.

Ensuite en continuant nos efforts pour respecter les gestes barrières. Le port du masque reste obligatoire dans nos établissements et l’enregistrement des clients – par QR Code ou cahier de rappel- de droit.

Ensemble, nous pouvons éviter la fermeture de nos établissements.

Agissons pour que l’avenir nous sourit !

Didier CHENET
​​​​​​​Président

Chemin